Dix juillet mille neuf cent quatre-vingt-quinze

Tu m’avais montré les vagues et raconté les noyades et tu m’avais dit les hélicoptères et les gardes-côtiers. Des flocons d’écume jaunie roulaient jusqu’à mes sandales en cuir il fallait toujours qu’elles soient en cuir ça empêchait les pieds qui transpiraient facilement comme les nôtres de transpirer disait maman. La Côte Sauvage inondait l’automne et j’apprenais ta Bretagne. J’avais les pieds mouillés à cause de l’écume séchée pas de la transpiration maman ne me croirait pas.

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